Le marché immobilier a connu depuis le début de l’année une hausse continue sauf peut-être à Paris qui a connu une contraction des prix et du volume de transactions.
Lyon ne fait pas exception à la règle et si l’on a connu une légère contraction du volume de transactions depuis le début de l’année, les prix ont poursuivi leur hausse.
Lyon, 3e ville de France la plus chère
Avec un prix moyen de 4456€/m2, la ville de Lyon conserve sa place et reste la troisième ville de France aux prix immobiliers les plus élevés derrière Bordeaux (4 753 euros/m2, + 2,2 %) et Paris (10 371 euros/m2, -0,9 %).
Derrière ce prix moyen, se cache une grande diversité puisque les prix. Quand dans les quartiers les plus chers (6ème, 2nd) , les prix tournent autour des 6000€, ils se situent à moins de 3900€ dans les quartiers les moins cotés (8ème, 9ème).
Par ailleurs, et c’est un des effets du confinement, les biens immobiliers qui possèdent un extérieur (balcon, terrasse ou jardin), comme partout ont vu leur prix augmenter plus que les autres. Dans le même esprit, on a vu les villes de périphérie avoir un regain d’intérêt.
Une hausse des prix de 3,9% sur 12 mois à Lyon
Selon la FNAIM du Rhône, la hausse des prix de l’immobilier à Lyon sur les 12 derniers mois s’élève à 3,9%.
Cette hausse est supérieure à celle constatée dans d’autres grandes villes françaises comme Bordeaux (+ 2,2%), Nantes (+ 3,2%) et surtout très supérieure à Paris (-0,9%) qui est la seule des grandes villes à connaitre une baisse de prix sur cette période.
En revanche et au-delà de l’évolution des prix on constate sur le début de l’année une baisse du nombre de transactions de 2,7% dans le Rhône avec 25 300 ventes. Ce phénomène de baisse des transactions n’est pas propre à la métropole Lyonnaise. Paris a connu une baisse de l’ordre de 10% sur la même période, Strasbourg de plus de 13%.
Seule la ville de Marseille semble avoir connu un phénomène inverse avec une hausse de 8,2% des transactions.
Perspectives septembre 2021
Comme pour le reste des grandes villes, les perspectives semblent plutôt positives à très positives en matière d’immobilier pour cette rentrée 2021. Plusieurs éléments d’explication à cela :
- En 1er lieu les mois de septembre et octobre sont traditionnellement de très bon mois de vente et rien ne laisse penser que l’année 2021 fera exception
- La situation macroéconomique semble plutôt très favorable. Les résultats du 1er semestre publiés par les entreprises, indiquent un retour à des niveaux antérieurs à la crise sanitaire
- Les conditions d’octroi du crédit et les niveaux des taux d’intérêt sont clairement favorables aux acquéreurs immobiliers et permette d’absorber la hausse des prix.
La plupart des professionnels de l’immobilier anticipent globalement un marché plutôt dynamique.
La seule petite ombre au tableau concerne l’éventuelle mise en place d’un plafonnement des loyers sur Lyon Métropole. Ce plafonnement pourrait faire baisser le rendement locatif des biens concernés et réduire en conséquence l’attrait de certains biens pour les investisseurs cherchant à faire du locatif.
Qu’en est-il de la banlieue lyonnaise ?
Comme en région parisienne, le confinement a eu pour effet le départ de certains habitants de la métropole vers la 1ère ou 2nde couronne leur permettant d’avoir des m2 en plus ou encore un extérieur (balcon, terrasse ou jardin).
Si l’on regarde les donnée « Notaires de France – BDD Perval », toutes les communes limitrophes de Lyon hormis Vaulx en Velin et Rillieux la Pape ont vu leur prix augmenter :
- Tassin-la-Demi-Lune : 3820€/m2 - +16,2%
- Ecully : 3730€/m2 - +14,9%
- Villeurbanne : 3600/m2 - +13,8%
- Sainte-Foy-Lès-Lyon : 3280€/m2 - +19,6%
- Fontaines-sur-Saône : 2890€/m2 - +13,6%
- Oullins : 2820€/m2 - +13,9%
- Décines - Charpieu : 2610€/m2 - +8,2%
- Vénissieux : 2320€/m2 - +17,9%
- Vaulx-en-Velin : 2130€/m2 - -3,9%
- Villefranche-sur-Saône : 2020€/m2 - +8,1%
- Rillieux-la-Pape : 2000€/m2 - -12,6%
- Saint-Fons : 1970€/m2 - +9,4%
Là encore, tout laisse à penser que la tendance observée sur ces communes se poursuivra à la rentrée et dans les mois à venir et comme pour la ville de Lyon intra-muros, l’ensemble des indicateurs semblent au vert.