Que vous soyez vendeur ou acquéreur, il y a quelques éléments clés pour mener une bonne négociation immobilière.
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Acheter ou vendre un bien immobilier est souvent le projet d’une vie. Et même si ce n’est pas le cas, cela reste un acte très important.
Que vous soyez primo-accédant, investisseur chevronné ou propriétaire vendeur, savoir négocier le prix d’un bien peut vous faire économiser (ou gagner) des sommes importantes.
Voici quelques conseils concrets et éprouvés pour bien mener une négociation.
La négociation commence bien avant d’aborder la question du prix. Une bonne préparation est essentielle pour comprendre la psychologie de l’autre partie et savoir jusqu’où l’on peut aller.
Un bien en vente depuis plusieurs mois, une baisse de prix, des photos floues ou une annonce non actualisée sont souvent des signes qu’un vendeur est prêt à négocier.
Ayez une vision objective des atouts de votre bien et de son prix par rapport aux biens comparables. Ne soyez pas trop gourmand. Faites en sorte que les acquéreurs se croisent lors des visites ; cela crée un sentiment de rareté.
Pour justifier une baisse de prix en tant qu’acquéreur, il faut s’appuyer sur les points faibles du bien — de manière factuelle et constructive.
Côté vendeur, il faut disposer d’éléments objectifs pour contrer ces arguments (par exemple, des devis).
Voici un tableau qui propose une grille de lecture utile à l’acquéreur, et à laquelle le vendeur devra être préparé à répondre:
Élément annoncé | Réalité observée | Arguments acquéreur | Arguments vendeur |
---|---|---|---|
Prix affiché : 320 000 € | Bien surévalué de 10 % par rapport au marché | Proposer 288 000 € avec comparatifs à l’appui | Fournir des estimations (Meilleurs Agents, DVF, etc.) |
"Appartement en bon état" | Salle de bain et cuisine à rénover | Devis de 15 000 € = baisse justifiée | Présenter des devis réalisés avant les visites |
"Quartier calme" | Rue passante, bruit constant | Nuisance sonore = perte de valeur estimée à 5 % | Fournir des données objectives (mesures de bruit) |
"Charges élevées" | Charges de copropriété : 250 €/mois | Impact sur la rentabilité (investisseur) | Préciser ce qu’elles incluent : chauffage, eau chaude, etc. |
DPE : D | Isolation à refaire, chauffage ancien | Travaux énergétiques = levier de négociation fort | Présenter des devis (les travaux ne sont pas forcément très coûteux) |
Côté acquéreur, la clé est d’être pragmatique, crédible et cordial. Voici les bonnes pratiques :
Exemple :
"Le bien me plaît, mais compte tenu du coût estimé des rénovations, je vous propose une offre à 290 000 €." Cette formulation montre de l’intérêt tout en posant un cadre.
Côté vendeur, il est essentiel dès le départ d’avoir une vision claire de vos objectifs et de votre prix plancher. Gardez à l’esprit qu’un vendeur ne sort jamais gagnant d’une vente qui s’éternise (charges, impôts, image dégradée du bien, etc.). Il vaut mieux vendre un peu plus vite, même à un prix légèrement inférieur.
En diffusant une annonce, vous saurez rapidement si le bien est au bon prix. Un bien au prix de marché suscite très rapidement — en moins de 15 jours — des contacts et des visites. Si ce n’est pas le cas, c’est qu’il est trop cher.
Si une agence est mandatée, elle peut être un allié pour aider le vendeur comme l’acquéreur à trouver un compromis gagnant-gagnant.
L’agent est là pour défendre le prix du bien pour lequel il a un mandat, mais il peut aussi fournir au vendeur des informations objectives :
L’agent pourra signaler à un acquéreur que son offre est trop basse pour être défendue, mais il saura aussi convaincre le propriétaire si le prix proposé est objectivement justifié.
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