Vous vous apprêtez à louer ou à relouer votre bien. Comment calculer le bon niveau de loyer? Quelles sont les règles à respecter sur le sujet? Tout savoir pour ne pas faire d'erreur.
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La définition de votre loyer est un élément très important dans la réussite de votre mise en location. Il ne doit pas être trop bas ce qui dégraderait votre rentabilité locative mais trop élevé, il risque d’augmenter la vacance locative de votre bien.
Concernant la fixation de votre loyer, un certain nombre de cas de figure sont à prendre en compte selon :
Le bailleur peut fixer librement le montant du loyer qu'il souhaite appliquer, qu'il s'agisse d'un logement vide ou meublé.
Ce loyer pourra ensuite être révisé chaque année à la date anniversaire du bail.
L’enjeu est donc ici de louer son bien à une valeur de marché qui fait que vos locataires ne vous quitteront pas à la 1ere occasion car ils ont trouvé moins cher.
Un certain nombre de grandes métropoles pratiquent un encadrement des loyers qui définit pour chaque zone, des loyers au m2 avec un plancher, un loyer moyen et un loyer plafond que vous ne pourrez pas dépasser sauf cas particulier.
Ces prix au m2 sont variables selon la taille de votre bien immobilier, les petites surfaces ayant une valeur locative au m2 plus élevée, selon l'époque de construction et selon qu'il s'agit d'une location en meublé ou pas. Ces montants dépendent par ailleurs évidement de la localisation de votre bien.
En cas de réalisation de travaux importants ou du caractère exceptionnel d’un bien comme une vue particulière sur un bâtiment, de la présence d'un extérieur (terrasse, balcon,...), d'une cave ou d'un parking, un complément de loyer peut être appliqué.
En cas de non-respect de ces loyers une procédure en révision de loyer peut être demandée par le locataire qui aura systématiquement gain de cause. Cela donnera lieu à un recalcul du loyer systématique avec effet rétroactif au 1er jour du bail.
Parmi les communes qui ont mis en place le plafonnement des loyers, on retrouve :
S'il n'y a pas eu de travaux effectués après le départ du précédant locataire et lorsque le niveau de loyer autrefois appliqué n'est pas sous-évalué, le montant du nouveau loyer est limité :
Si le propriétaire ne respecte pas ce principe, le locataire pourra alors contester le loyer.
Néanmoins le propriétaire pourra prévoir une revalorisation de son loyer si celui-ci est manifestement déconnecté des standards du marché local ou si il a réalisé des travaux importants.
Si le loyer d’un bien immobilier est sous-évalué par comparaison avec des loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables, alors le propriétaire pourra le revaloriser.
Néanmoins cette revalorisation devra respecter un certain nombre de règles.
Les logements qui doivent être utilisés pour établir la comparaison doivent être situés :
Le bailleur doit identifier :
Chaque référence doit indiquer :
Comme vous le voyez l’ensemble de ces éléments n’est pas toujours simple à obtenir. Cela milite pour confier la location de votre bien à une agence immobilière qui se chargera de tout cela pour votre compte.
Le nouveau loyer peut être fixé au-delà de la variation de l'IRL si le bailleur a financé des travaux :
Ces travaux doivent avoir été réalisés depuis le départ du dernier locataire, et leur coût doit couvrir au moins 50% de la dernière année de loyer (hors charge).
Si ces conditions sont respectées, le loyer annuel pratiqué avec le précédant locataire peut être augmenté de 15% du montant des travaux TTC.
Toutefois, l'augmentation qui sera mise en place ne doit pas dépasser la plus élevée des 2 limites suivantes :
Tout ceci milite clairement pour le fait d’être toujours vigilant à avoir des loyers qui soient dans le marché et les revaloriser régulièrement pour éviter dans une situation de décrochage qui est parfois complexe à corriger.
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